Une entrevue avec Janos

Stéphanie Landry Poirier

mercredi, 12 février 2020

Vincent Moreau, VP chez AcoustiTECH et Cristian Wallace, Développement des affaires à New York ont rencontré Janos pour en apprendre plus sur l’histoire du couvre-sol à New York et obtenir une perspective unique sur l’acoustique.

Janos a débuté sa carrière dans l’industrie du couvre-sol en 1963 au centre-ville de New York dans le quartier de Soho. Dans les années 60, le tapis était très populaire et solutionnait plusieurs défis acoustiques. Les clients de Janos désiraient cependant garder le bois d’érable original dans les bâtiments industriels qui étaient alors convertis en habitations multifamiliales. À cette époque, il n’y avait aucune membrane acoustique disponible sur le marché. La seule solution aux problèmes de bruit vertical était, selon Janos, d’inviter les voisins pour une bière et/ou d’installer un plafond.

Au fil du temps, les solutions acoustiques sont apparues sur le marché pour atténuer le son. Leur apparition concorde avec la croissance des plaintes liées à l’insonorisation. Selon Janos, le tout est étroitement lié à la situation économique instable. Depuis, les plaintes se sont transformées en poursuites. Aujourd’hui, Janos est retraité de l’industrie en tant qu’installateur de planchers mais offre toujours ses services en tant que consultant.

“De nos jours, chaque industrie a son propre type de consultant. Si on recule de quelques années en arrière, ce n’était pas le cas. Maintenant, il y a des consultants en électricité, en mur rideau, il y a des consultants pour chaque spécialité. Je tente simplement de procurer une certaine garantie aux développeurs.”

Le coût des poursuites et des réparations est une réalité qui a rendu le rôle de Janos nécessaire dans l’industrie. Comprendre le langage et les subtilités de l’industrie du couvre-sol est ce qui rend le rôle du consultant pertinent aux yeux du marché. Il peut également aider les développeurs à économiser lors de coûteuses corrections ou encore pire d’éviter de dispendieuses poursuites.

Alors, qu’est-ce que Janos regarde dans un assemblage de plancher?

“Je suis à la recherche de l’atténuation du bruit et de stabilité. Les systèmes les plus dispendieux ne sont pas simplement ceux avec un double encollage. Ils sont également fixés mécaniquement. Lorsque vous avez l’habileté de fixer votre plancher, vous augmentez vos chances d’obtenir une meilleure stabilité. À New York, les hivers sont secs et les étés humides. Nous tentons de restreindre au maximum le mouvement du plancher. C’est pour cette raison que nous effectuons majoritairement du double encollage.”

“L’autre problème est l'épaisseur de l’assemblage. S’ils n’y pensent pas assez tôt, un architecte dira sans doute qu’il ne peut pas se permettre plus qu’un pouce et demi. Alors, vous êtes pris. Vous ne pouvez concevoir un assemblage qui est mécaniquement assemblé. Trop souvent, ils font les plans avant de parler au consultant en couvre-sol et ils manquent alors d’espace vertical. Si quelqu’un est suffisamment expérimenté, il planifiera cet espace vertical.”

Selon Janos, vous aurez besoin d’un espace entre 2”3/8 et 2”3/4 pour un assemblage vertical insonorisant. Afin de fabriquer ce type de composition et de s’assurer que les bons matériaux soient utilisés au bon endroit, c’est vers un consultant en couvre-sol tel que Janos que New York se tourne maintenant.

AcoustiTECH a bâti une relation avec Janos au fil des ans, basé sur notre intérêt commun en l’industrie du couvre-sol et de l’innovation. Suivez notre série d’articles portant sur différents sujets relatifs aux planchers et à l’acoustique.

Vous désirez en lire d’autres entrevues à ce sujet ? En voici une qui a été réalisée avec un acousticien.

 

 

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